Chers lecteurs, chères lectrices,

L’histoire avec un grand H mais un pèt’ au casque, c’est ce qu’on vous raconte ici depuis bientôt… *vérifie ses notes* la vache, quatre ans. En quatre ans, des récits aussi folkloriques que véridiques, on vous en a raconté quelques-uns pour pas un rond, sous cette forme dialoguée que vous commencez à connaître.

Et c’est un peu comme le Zizi de Pierre Perret, il y en a eu pour tous les goûts. Des beaux, des moches, des verts et des pas mûrs, sans oublier quelques histoires bien répugnantes comme on les aime. On vous a parlé de bien des choses, deux fois par semaine et même, Dieu nous garde, quatre fois par semaine à l’aube de ce site, du temps où nous étions encore jeunes et fringants.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis, les poils de barbe de JC ont blanchi, Sam a brisé bien des planches de surf sur bien des perfides récifs mais voilà quatre ans qu’on se lève souvent à l’aube pour pondre le récit de la dernière anecdote historico-bizarre qui nous a fait sourire pour une raison X ou Y (souvent X, oui, d’accord).

Depuis un moment déjà, on sait qu’on veut continuer mais autrement.

Gérer un site comme celui-ci est souvent une purge sur un pur plan technique, WordPress étant manifestement déployé par une bande de sociopathes sans âme qu’on espère en fuite parce que le jour où on va les choper, il va y avoir des fluides chelous sur les murs.

Sur le plan du rythme, on tire aussi un peu la langue – écrire un article sur En Marge, c’est une grosse demi-journée de boulot, souvent davantage, et on a comme tout le monde deux ou trois petits trucs sur le gaz à côté.

Bref : on a besoin d’une pause, mais on sait qu’on veut continuer parce qu’on aime bien vous raconter des trucs – on a dû se retrouver classés Bardes au moment où les Dieux ont écrit le grand jeu de rôle de l’Existence. La question, ça a longtemps été comment, à quel rythme et sur quel modèle. On a toujours tenu à rester gratuits, et il y aura toujours des récits accessibles pour pas une thune – ça on s’y engage – mais on commence aussi à se dire qu’il n’y a pas de honte à rappeler que c’est du boulot, et que tout boulot mérite de pouvoir s’offrir un café. Surtout qu’on commence à ne plus réussir à semer le serveur quand on se barre en courant.

On sait à peu près où on va et même un peu plus que ça, à ce stade, et il va y avoir du neuf au printemps, ailleurs que sur ce site. On a encore quelques bricoles et quelques détails à gérer, quelques principes de base à poser aussi. Mais on sait où on va débarquer et à partir de quand pour continuer à vous raconter des trucs bizarres.

On le fera pas sans vous parce qu’on aime avoir des retours (qui étonnamment se résument souvent à « Eeuuuuurgh dégueuuuuu !« ) de votre part. Ici en commentaire, ou sur nos comptes Twitter respectifs (En Marge, Sam, ou Padre), n’hésitez pas à nous dire ce qui vous plairait, ce qui vous tente ou ce qui vous fait envie – ce qui ne vous irait pas aussi, d’ailleurs.

Nous, on vous tiendra au courant pour vous dire quand, quoi, comment et où. Bon et on vous racontera sans doute encore un truc ou deux ici dans l’intervalle pour ne pas perdre la main.

En tout cas, on revient au printemps, quand la nature fera cuicui et avant que l’été ne fasse cuit cuit. Et on vous garantira toujours un peu de fraîcheur.

Les colocs, Sam et JC