Limite de validité

Limite de validité

– Ca va pas tarder.

– J’ai déjà entendu ça.

– Je veux dire qu’on y est presque.

– Je veux dire que j’ai déjà entendu ça. Y’a pas longtemps.

– Mais non mais y’en a plus pour longtemps.

– C’est ce que tu as dit il y a 10 minutes.

– Mais regarde, le machin, là, la roue, elle tourne.

– Certes, mais la barre de progression ne bouge pas.

– Mais enfin ! Faut pas regarder la barre de progression, sinon évidemment qu’elle n’avance pas.

– Pardon ?

– Tout le monde sait ça, si tu la regardes elle bouge pas.

– Ah bon ? La barre de progression c’est comme la casserole sur le feu ?

– Absolument, c’est un truc technologique.

– Oui ben n’empêche que ça n’avance pas. Ca va fait une demi-heure que tu rames pour charger 3 minutes de vidéo à moins de deux mètres de la box. On ne va jamais voir la fin, je te le dis.

Est-ce qu’il va survivre ? Parviendra-t-il à atteindre la table ? Suspense insoutenable !

– Mouais, je comprends pas. Y’a six mois c’était fini le temps de le dire, maintenant ça prend des plombes. La connexion est la même, le matériel est le même…

– Ah ben voilà, justement. Ne cherche pas plus loin.

– Comment ça ?

– Tu as le même téléphone depuis six mois ? Evidemment qu’il est moins performant.

– Attends, tu veux dire…ce serait une forme d’obsolescence programmée, c’est bien comme ça qu’on dit ?

– C’est comme ça, et oui ça pourrait être la raison. Une petite mise à jour du système pour faire baisser les performances du machin et te pousser subrepticement à en changer pour un modèle plus récent.

– J’en doute.

– C’est pourtant probable.

– C’est…naaan. Pas eux. Les autres fabricants, je dis pas, mais eux non.

– Parce que ?

– Non mais les autres, bon, ok, ils sont là pour faire des bénéfices, mais eux c’est pas… Leur volonté première, leur mission, c’est d’enrichir ma vie avec des expériences uniques, tu comprends.

– Uh huh.

– Ils feraient pas un truc pareil…attends, tu peux pas les soupçonner enfin, ils me laissent choisir la couleur ! C’est un signe quand même.

– Mais bien entendu.

– Tu crois vraiment que… ?

– Le ver est dans le fruit ? Oui.

Un fruit pris au hasard.

– Je suis abasourdi. Stupéfait. Sous le choc. Maudits soient ces moins que rien, ces ordures, ces vendus qui corrompent les démarches les plus nobles pour en faire de vulgaires machines à profits. Où est passé l’idéalisme lumineux de celui qui ne cherche qu’à rendre la vie de son prochain meilleure ?

– Je pense qu’il n’a jamais survécu à l’étape du business plan, entre nous.

– Mais non mais tout ça c’est… C’est la course effrénée à la technologie, qui vient tout gâcher. Un coup des fabricants de puces ou extracteurs de terres rares, à tous les coups. Faut pas chercher, c’est leur faute l’injonction permanente au renouvellement.

– Ha, parce que tu crois que l’obsolescence programmée ça date des téléphones portables ?

– Oui. Oui ?

– Non. De loin. Déjà, on peut parler d’un autre de tes outils préférés, avec certains fabricants d’imprimantes qui ont semble-t-il inséré dans leurs merveilleux engins des limiteurs qui les font planter après un certain nombre d’impressions. Ou les cartouches qui s’affichent comme vides et devant être renouvelées quand elles pourraient encore servir.

– Ca va, une cartouche d’imprimante ça coûte juste un demi-mois de salaire.

– Oh, tu as un plan pour les avoir à moitié prix ?! Ca m’intéresse. Si on remonte un peu plus loin, on peut aussi parler des bas en nylon.

– Eh, c’est fini de lister tous mes accessoires favoris ?

– Je ne demande que ça. Mais toujours est-il qu’avec le succès phénoménal du nylon (y’a eu des émeutes, quand même), le concepteur et fabricant Dupont de Nemours a regardé ses chiffres de ventes, et réalisé que s’ils étaient fort bons ils pouvaient être encore meilleurs.

– J’imagine que tous les commerçants au monde passent par là. La question est sans doute de savoir comment faire.

– En l’occurrence, la réponse était assez simple : dégrader la qualité.

– Hein ? Non, c’est pas comme ça que ça marche.

– Mais si. Le « problème » était que les bas commercialisés étaient trop solides. Ils duraient trop longtemps, donc les consommatrices ne les renouvelaient pas assez souvent du point de vue du vendeur, ce qui finissait par limiter son intérêt économique. La formule initiale a par conséquent été revue pour réduire la présence des additifs qui protègent le tissu contre les rayons ultraviolets. Les bas se sont abimés plus vite, et les ventes ont progressé.

Alors qu’il aurait suffi d’arrêter d’en…non.

– C’est malhonnête, tu veux que je te dise. Y’a pas d’autre mot. Enfin si, sans doute, mais restons polis.

– Ca n’est cependant pas mon histoire préférée dans ce domaine.

– Y’a eu pire ?

– Je trouve que oui. Parce qu’en plus de jouer sur la qualité pour augmenter les ventes, il est aussi question d’entente entre des fabricants pour se répartir les marchés.

– Obsolescences programmée et distorsion de la concurrence ?

– Oui, bingo.

– Tu as toute mon attention.

– Comme beaucoup d’histoires de sales types, celle-ci commence avec Thomas Edison.

– C’est un peu facile, mais je valide.

– Au tout début des années 1880, il commence à commercialiser des ampoules à incandescence. Pour rappel et pour faire simple, une ampoule à incandescence c’est un filament dans lequel on fait passer du courant électrique, ce qui le chauffe, du coup il luit. Comme le nom l’indique, le filament est placé dans une ampoule en verre. Ce qui signifie que les éléments sur lesquels on peut jouer pour améliorer la qualité et les performances d’une ampoule à incandescence sont essentiellement le filament lui-même, avec des matériaux qui sont plus ou moins lumineux, conducteurs, et résistants, et ce qu’on met dans l’ampoule.

– Euh, dans l’ampoule on met le filament. Faut pas croire, je suis.

– Et tout autour du filament, y’a quoi, hein ? De l’air. Ou au contraire du vide. Ou des gaz.

– Ah ben oui, effectivement.

Ne lui en voulez pas, il est sur courant alternatif.

– A l’époque, les ampoules ont une durée de vie d’environ 1 000 heures. Ce chiffre va progressivement augmenter, en raison de progrès et innovations sur les points que je viens de citer. Dans le même temps, l’électrification se développe rapidement, avec en outre de nouveaux usages qui apparaissent régulièrement, comme les lumières pour les vélos et les phares pour les voitures. Plusieurs grands acteurs émergent, au premier rang desquels General Electric (GE) au Etats-Unis…

– La boîte fondée par Edison.

– Précisément, mais tu as aussi en Europe des fabricants comme Philips aux Pays-Bas, Osram et Elin en Allemagne, Associated Electrical Industries en Grande-Bretagne, Tungsram en Hongrie, ou la Compagnie des Lampes par chez nous. Ailleurs dans le monde, on peut citer Tokyo Electric. Dans le secteur des ampoules, on trouve aussi bien de grands fabricants établis que de petites manufactures qui peuvent apparaître du jour au lendemain. Par conséquent, les résultats des poids lourds du marché peuvent fluctuer très significativement d’une année sur l’autre, même dans un marché porteur.

– C’est le genre de choses que n’aiment pas les industriels.

– En effet. C’est ainsi que se créé en 1903 en Europe la Verkaufsstelle Vereinigter Glühlampenfabriken, que je vais très grossièrement traduire par l’organisation des ventes des fabricants de lampes à incandescence. L’objectif est de régulariser les relations entre fabricants d’ampoules à filaments carbone, mais cette technologie devient obsolète en 1906 avec ceux en tungstène frittés, à leur tour remplacés à partir de 1911 par des filaments en tungstène purs élaborés par GE.

– C’est la marche du progrès.

– La marche et le marché. En 1913, GE va encore plus loin en remplissant ses ampoules de gaz inerte. Avec cette technologie, GE accorde des licences, qui sont soumises à des quotas de production pour ceux qui les achètent. En Europe, une organisation de répartition des brevets est constituée à Berlin pour gérer les droits de GE sur le continent. Elle disparaît avec la guerre, remplacée par l’Internationale Glühlampen Preisvereinigung, créé en 1921 par Osram. C’est l’Organisation d’ajustement des prix des lampes à incandescence.

Content de voir qu’on n’a rien perdu en allemand depuis le lycée.

Et quand Philips et d’autres pénètrent le marché US, GE crée à Paris l’International General Electric Company. Les deux organisations ont globalement le même objet, à savoir la coordination des échanges de brevets et des pénétrations de marché.

– Uh, coordonner les pénétrations ça devient un peu tendancieux.

-…

– Non, je veux dire… Attends, je pensais pas à autre chose. Tu me connais.

– Justement. Avec tous ces progrès techniques, la durée de vie moyenne des ampoules au début des années 20 se situe entre 1 500 heures et 2 000 heures, mais les meilleurs fabricants approchent, voire dépassent, les 2 500 heures.

– C’est bien, ça.

– Mais pas du tout ! Une plus grande durée de vie signifie des achats moins fréquents. Le marché reste en outre soumis à des variations importantes. Ainsi entre 1922 et 1923, les ventes de l’Allemand Osram passent de 63 à 28 millions d’unités.

– Ouch.

– Je ne te le fais pas dire. Osram va donc lancer une idée : Phœbus.

– Oui ?

– Comment ça oui ?

– J’ai cru que tu m’interpelais. C’était mon surnom en cours de latin.

– Non. N’essaie même pas. Phœbus, donc, à savoir le nom latinisé d’Apollon et la personnification du soleil.

– Ils veulent développer des ampoules solaires ?

– On n’en est pas là. S’agit surtout de trouver un nom ronflant pour les gars qui ont pour vocation de nous apporter la lumière, tu vois.

– J’imagine que Lucifer aurait fait plus mauvais genre.

– Ca aurait peut-être été un peu plus honnête. Le 11 décembre 1924, les susnommés International General Electric Company, Associated Electrical Industries, Osram, Philips, ELIN, Tungsram, Compagnie des Lampes, et Tokyo Electric se retrouvent à Genève. Il va être question d’ampoules, mais pas pour le sapin de Noël. Et dans le rôle de la dinde, les consommateurs.

« Y’en aura pas pour tout le monde ! »

Tout ce beau monde discute, et le Cartel Phœbus est fondé le 15 janvier 1925, sous le nom de Phœbus S.A. Compagnie Industrielle pour le Développement de l’Eclairage. Une entité créée pour 30 ans, dont les différents membres sont tous actionnaires à la hauteur de leurs ventes.

– Mais pour faire quoi ?

– Oh, rien de bien méchant, au contraire. Les compagnies qui adhèrent au cartel signent la Convention pour le développement et le progrès de l’industrie internationale de la lampe électrique à incandescence. Dont les objectifs sont de s’assurer de la coopération de toutes les parties prenantes pour l’exploitation profitable de leur capacité de production de lampes, d’assurer et de maintenir une haute qualité uniforme, d’accroître l’efficacité de l’éclairage électrique, et de développer son usage dans l’intérêt des consommateurs. La convention couvre les ampoules utilisées pour l’éclairage, le chauffage, et les usages médicaux.

– C’est pas plus mal qu’ils coopèrent pour échanger les bonnes idées.

– Mon enfant, comme tu es naïf. Les bonnes idées qui les intéressent, ce sont surtout celles qui se répercutent sur la marge. Le cartel Phœbus met en place un organe de régulation, présidé par William Meinhardt, qui dirige Osram. Le cartel favorise en effet les échanges de technologies et savoir-faire entre les membres, et impose des standards. Comme l’ampoule à vis, conçue par Edison dans les années 1880 mais diffusée dans le monde par le cartel.

– Jusque-là, je n’y trouve rien à redire.

– Aussi, il répartit les marchés. Non parce que la concurrence libre et non faussée, le marché qui se régule tout seul, tout ça, c’est bien joli, mais pour les autres. Les membres du cartel divisent le monde en trois ensembles : les marchés nationaux des membres, qui leur sont plus ou moins réservés, les territoires britanniques d’outre-mer, sous le contrôle d’Associated Electrical Industries, Osram, Philips, et Tungsram, et reste du monde, pour tout le monde. Le cartel définit également des quotas de vente pour chaque membre, qu’il doit s’efforcer de respecter sous peine d’amende.

– Ah oui, ils mettent le marché sous coupe réglée.

– Voilà. Mais ça ne règle pas le problème de la durée de vie des ampoules. Si elle continue à augmenter, les membres du cartel sont bien conscients qu’ils vont finir par se répartir un gâteau qui ne grossit pas, voire qui diminue. Et ça c’est triste pour eux, tu comprends.

– Je crois que je comprends.

« C’est dur pour tout le monde, vous savez. »

– Phœbus donne donc naissance au comité des 1 000 heures, dont la mission est de s’assurer que la durée de vie des filaments, en tungstène, ne dépasse pas cette limite.

– 1 000 ?! Ca fait un gros retour en arrière quand même.

– Non, un retour sur investissement. C’est la première initiative connue d’obsolescence programmée. La durée moyenne des lampes destinées à l’éclairage ne peut être garantie, rendue publique, ou proposée qu’à condition d’être équivalente à 1 000 heures. Les ampoules des différents fabricants sont donc testées par le cartel, et si la durée de vie est trop importante, un barème prévoit des amendes en franc suisses en fonction de l’excès.

– Ils font comment ? Et puis je veux pas dire, mais si les consommateurs remarquent que la durée de vie de leurs ampoules est divisée par deux, ils risquent peut-être de râler, non ?

– Les fabricants sont des malins. En jouant sur des critères techniques sur lesquels nous n’allons pas nous étendre ici…

– T’as rien compris aux équations, hein ?

– Sur lesquels nous n’allons pas nous étendre ici, ils mettent en vente des ampoules qui brillent davantage. Ce qui implique une usure plus rapide du filament. Ils expliquent que c’est un compromis : une moindre durée de vie pour une meilleure qualité et une luminosité plus grande. Mais aussi, un prix sensiblement plus élevé.

– C’est pas pour faire l’avocat du diable, mais à la limite on pourrait entendre ce raisonnement.

– Oui, mais techniquement ils auraient pu concevoir des ampoules plus lumineuses et plus durables. Ce n’était pas une question de l’un ou l’autre. Ca conduit d’ailleurs les membres du cartel à être un peu pris le cul entre deux chaises : réduire la durée de vie conduit de fait à une augmentation des ventes, mais une augmentation des ventes représente le risque de dépasser ses quotas de production et de subir une amende.

– Si on ne peut plus tricher sans risque, c’est bien la peine.

– Par ailleurs, tu imagines bien que certains essaient de joueur aux plus fins. Quand des fabricants tentent de contourner les limites en mettant au point des ampoules conçues pour fonctionner à un voltage supérieur, ce qui revient à augmenter la durée de vie sur le voltage standard, le président directeur-général de Philips souligne le danger de retour à la situation antérieure que représentent des telles pratiques, et la nécessité de les éliminer.

– Mais est-ce qu’ils parviennent à leurs fins ?

– Au final, entre 1926 et 1933, la durée de vie des ampoules produites par les centaines d’usines qui composent le cartel diminue d’un tiers. On passe en moyenne de 1 800 à 1 200 heures, et plus personne ne fait des ampoules qui durent plus de 1 500 heures. Dans le même temps, les ventes passent de 335,7 millions d’ampoules en 1926 à 420,8 millions en 1931, soit 25 % de plus. Sachant que les coûts de productions diminuent, mais que les prix de ventes sont maintenus, donc la marge augmente.

– Ah les fumiers…

– Cela dit, et je suis d’accord avec toi, tout ne va pas pour le mieux dans le monde merveilleux des marchés truqués. Les manœuvres du cartel constituent des opportunités pour de petits acteurs proposant des ampoules moins chères et/ou de meilleure qualité. Ils sont notamment nombreux au Japon, où Tokyo Electric ne contrôle pas les petites entreprises familiales qui lui font de la concurrence. Et dont les exports se développent en conséquence, en direction de l’Europe comme des Etats-Unis. Ainsi entre 1922 et 1933 la production japonaise d’ampoules incandescentes passe de 45 à 300 millions d’unités.

– Bien fait.

– De la même façon à la fin des années 20, des associations de consommateurs suédoises, danoises, et norvégiennes se regroupent et fondent la North European Luma Co-op Society, un fabricant indépendant. En dépit des menaces et actions de Phœbus à son encontre, en 1931 ils vendent des ampoules sensiblement moins chères que celles du cartel.

– Attends, quand même, tout ça c’est…pas réglo ?

– Non, les Etats-Unis disposent depuis le début du 20ème siècle d’un arsenal législatif anti-trust et globalement anti-distorsion de la concurrence. Mais c’est bien pour ça que c’est la filiale européenne de GE qui adhère à Phœbus, et pas la maison-mère. En Europe, il n’y a pas de législation équivalente, et pour ce qui est de la partie obsolescence programmée, comme je te le disais, les fabricants expliquent que la durée de vie raccourcie est une conséquent inévitable d’une plus grande luminosité. Si seulement leurs ingénieurs pouvaient trouver comment surmonter ce problème…

« Comment, mais COMMENT je vais pouvoir renouveler mon adhésion au Country Club ?! »

Au final, c’est la guerre qui met fin aux activités du cartel. En 1951, la commission anti-trust du Royaume-Uni mène une enquête sur les activités du cartel. Elle conclut qu’il y a bien eu une entente sur les prix qui a conduit les consommateurs à payer plus cher leurs ampoules, mais elle réfute l’accusation d’une limitation délibérée de la durée de vie au détriment des acheteurs.

– Bande de pourris, quand même.

– Allez, tiens, j’ai quelque chose pour te calmer. Tu n’as qu’à regarder la Centennial Light.

– C’est quoi ?

– La Lumière Centenaire, c’est-à-dire celle d’une ampoule de la caserne de pompiers de Livermore, en Californie.

– Qu’est-ce qu’elle a de spécial ?

– Elle bien elle brille depuis 1901, quasiment sans discontinuer. 120 ans de durée de vie, ce qui constitue le record mondial connu. Au point qu’elle a son site et sa webcam dédiés.

– T’as raison je vais faire ça. Attends, je me connecte…ça charge…ça va pas tarder…

2 réflexions sur « Limite de validité »

  1. Comme toujours quand il est question d’obsolescence programmé, beaucoup de confusion.
    L’affaire Apple, c’était pour masque un problème de batterie et éviter que les clients les remplacent, pour un coup prohibitif.
    La célèbre ampoule des pompiers n’éclaire plus, n’est jamais éteinte, ce qui réduirait sa durée de vie et a une consommation affolante, ce qui n’est pas vraiment pratique pour un usage domestique.

  2. Vu la couleur du filament, elle est à 800 degrés.
    Température d’un filament de lampe halogène : 2900c
    C’est clair qu’elle peut durer encore longtemps.

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