Le chant de la sébile
(Ben oui, puisqu’il est question de mécénat on sort les références culturelles)
Bonjour tout le monde,
Alors qu’En Marge marche vers ses trois ans d’un pas résolu et assuré, et tout le monde ne peut en dire autant après trois ans…
Si, quand même, à trois ans on sait marcher.
D’abord on n’a pas encore vraiment trois ans, et en plus tu commences pas à me couper, d’accord ?
Pardon.
Alors donc que cet anniversaire se profile, nous sommes déjà bien contents d’être arrivés là. Après tout il s’agissait de tenter un truc pour voir, et aujourd’hui on peut dire qu’on continue à s’amuser, et que nous sommes ravis de voir que vous êtes presque plusieurs millions à nous lire avidement chaque semaine. Euh, oui, presque. Non mais « presque » c’est large. Il suffit d’ajouter quelques zéros pour y être, et des zéros par définition c’est pas grand-chose.
Non, franchement ça fait plaisir. Un grand merci. Donc puisque c’est comme ça, et qu’on a trouvé notre rythme de croisière (quand se dit qu’on a tourné un an à quatre articles par semaine, on se demande encore comment), et bien on va continuer. Voilà. Fallait pas nous encourager.
On aimerait pouvoir vous annoncer que voilà, ça y est, nous sommes passés par le studio et nos podcasts sont prêts. Malheureusement la technique, d’abord, et les circonstances sont contre nous. Nous avons pris du retard. Et en plus si on veut tout faire on va avoir quelques 350 articles à passer à l’oral, rien que pour ceux déjà écrits, on n’est pas rendu. En bref : non, on n’y est pas encore. Croyez bien qu’on est au moins aussi impatients que vous. Ok, sans doute plus.
En revanche, vous pouvez d’ores et déjà prendre position, et réservez votre place. D’accord, en fait c’est pas nécessaire, expliquons-nous.
Nous nous sommes créé une page Patreon. Si vous ne connaissez pas, c’est une plateforme de « soutien aux créateurs en ligne », il paraît qu’on peut se revendiquer de cette catégorie. Nos futurs podcasts y seront gratuitement disponibles pour tous ceux qui auront la gentillesse de s’abonner (pour les autres ce sera une plateforme payante) (et très très chère en comparaison).
Vous avez dès maintenant la possibilité de nous soutenir, parce que vous nous aimez bien et que vous êtes des gens admirables. Et aussi parce que mine de rien on y passe du temps, que ça demande un minimum d’investissement (du temps comme un nom de domaine), et que notre budget boisson recherche n’est pas négligeable.
Aussi le projet ça a toujours été de partir s’installer à Tahiti et faire…rien, dès que possible. L’agent immobilier ne prend pas les paiements en visibilité.
Que ce soit bien clair, les articles d’En Marge continueront à paraître sur…ben En Marge, accessibles à tous et gratuits. On n’a pas l’intention de revenir là-dessus. Vous n’avez aucune obligation de nous envoyer des sous pour continuer à en profiter.
En dehors de l’obligation MORALE, s’entend. Si ça vous pose aucun problème éthique de profiter éhontément à l’œil de notre labeur de trappistes…
On dit plutôt de bénédictins, en général.
Les bénédictins ils font du fromage, je me sens moins proche.
Ca se tient.
Bref, vous faites ce que vous voulez mais demandez à votre conscience ce qu’elle en pense, hein.
Nous sommes entièrement disposés à mettre en place d’autres contreparties et avantages divers pour les futurs soutiens Patreon. Si vous avez des idées (n’impliquant aucune forme de fabrication manuelle, de préférence), n’hésitez pas, nous serons ravis d’envisager de nouvelles façons de développer l’interaction entre nous et de rendre l’expérience En Marge plus enrichissante pour chacun.
Mais d’abord pour nous.
Nous ne demandons qu’à développer nos liens.
Envoyez des sous (c’est là, en dessous, Become a Patron, désolés le lien n’est qu’en anglais).
(et ça ne veut pas dire devenez un patron, pour les partisans de la propriété collective des moyens de production parmi vous)
2 réflexions sur « Le chant de la sébile »
Ah ben pas trop tôt !
Hello !
Bonne nouvelle, de quoi être récompensés pour votre formidable travail ! Je vais vous soutenir mais j’attends un peu que ma paye de prof arrive (malheureusement ce n’est même pas une blague…).
Je me permets souvent d’orienter mes élèves vers le site. Les amis c’est fait depuis longtemps. Vous êtes pratiquement d’utilité publique !