Sax education
– Et moi je te dis que ce sont les claviers qui font pouët pouët !
– Loin de moi l’idée de vouloir nier leur importance, d’autant que je suis absolument coupable d’apprécier immodérément des groupes qui en font encore un usage éhonté, je dis simplement que si tu veux définir les caractéristiques de la pop des années 80, il n’y a pas que les claviers.
– Et quoi d’autres alors ?
– Le solo de saxophone là où on attendrait logiquement une guitare.
– Je…ok, c’est vrai. Je ne peux pas te donner tort sur ce coup.
– Tu vois. C’était l’époque où on collait un peu du saxo partout, pour son côté…euh…je sais pas, en fait.
– Suave ?
– Ca doit être ça.
– Je dirais même sensuel.
– Ouais, j’ai remarqué qu’il y en avait souvent dans la bande sonore de films que tu regardes quand tu penses que personne te voit.
– Mais, pas du tout. C’est…c’est pas la question, d’abord. Le saxo, c’est sensuel, c’est tout.
– Paradoxal, quand on y pense.
– Et pourquoi donc ?
– Ben, c’est quand même un instrument militaire, à la base.
– Quoi ?
– Je ne suis pas surpris de constater que tu as de sérieuses lacunes en matière saxuelle. Je l’ai entendu dire à plusieurs reprises. Je pense qu’un petit rappel d’histoire du sax s’impose.
– Ok, let’s talk about sax.
– Tout commence le 6 novembre 1814 à Dinant.
– Bretagne ?
– Non, Belgique, Dinant avec un t. C’est ce jour que nait le petit Antoine-Joseph Sax. Qui va très rapidement être appelé Adolphe, pour des raisons que…on sait pas.
« Non, attendez, Adolphe, plutôt. C’est bien Adolphe, c’est un prénom qui sera toujours populaire. »
La famille s’installe à Bruxelles, et très rapidement, la vie d’Adolphe est marquée par sa capacité à s’attirer des problèmes, et à les surmonter. Ainsi, je ne sais pas si c’est le changement de prénom ou le fait de savoir qu’il sera effectivement responsable d’une partie de la pop des années 80, mais le Destin le prend en grippe, et fait de son mieux pour s’en débarrasser.
– Ca se manifeste comment ?
– A trois ans, il faut une chute dans les escaliers…
– Oui bon ben ça va.
– Il se vautre à travers trois volées d’escalier, avant d’atterrir la tête la première sur un sol en pierre.
– Ah oui quand même.
– Par la suite, il avale une aiguille, qui heureusement transite sans problème, et un peu plus tard une bonne dose d’acide sulfurique.
– Faut pas laisser traîner les bouteilles d’acide sulfurique à portée des enfants, enfin.
– Dans la série « je me vautre », il trouve le moyen de tomber dans un four, et en garde des cicatrices de brûlures à vie. Sur le coup de dix ans, c’est dans une rivière du voisinage qu’il finit, avant d’être repêché par un passant alors qu’il dérivait inconscient la tête sous l’eau.
– Non mais c’est Highlander en fait…
– J’ai pas fini. Son père est charpentier et facteur d’instruments de musique.
– C’est un métier ça, envoyer des instruments par la Poste ?!
– Mais non nigaud. Facteur comme fabricant. Tu sais quand on dit qu’un objet est de bonne facture.
– Oui, c’est qu’il est cher.
– Je sais plus quoi faire. Toujours est-il que son père fabrique des instruments, donc il a un atelier. Bon ben un beau jour Adolphe s’y trouve, à côté d’une caisse de poudre qui évidemment explose. Il établit le record de traversée de l’atelier avec réception dans le mur d’en face. Mais il s’en remet.
– J’aimerais quand même bien savoir ce qu’un charpentier/fabricant d’instruments de musique foutait avec une caisse de poudre dans son atelier.
– Je pense que l’Inspection du Travail aussi, mais pour en revenir à Adolphe et ses avanies, il y a aussi le jour où il finit dans le coma parce qu’il se prend une tuile sur le coin de la courge en se baladant dans la rue.
– Ca commence quand même à faire beaucoup.
– Certes, mais pour autant entre deux blessures et presque noyades, il trouve le temps d’apprendre la flûte et la clarinette, et il joue plutôt bien. Mais surtout, il fait comme papa et se met à la fabrication. Et comme il ne doute rien, il soumet ses créations à la Foire Nationale annuelle alors qu’il a tout juste une vingtaine d’années. Il fait bien, puisque les jugent sont emballés par la qualité de ses productions, et le recommandent pour une médaille d’or.
Bête de Sax
– Rien que ça !
– Mais oui. Cependant le jury décide finalement de ne pas la lui attribuer, au prétexte que s’il obtenait la plus haute récompense si jeune, il n’aurait plus de but à poursuivre.
– Mais enfin…
– Et ils lui font le coup plusieurs années de suite, en plus. En 1841, Adolphe à 27 ans et il décide de tenter encore sa chance à la Foire. Cette fois, en plus de ses instruments « classiques », il soumet également une création originale.
– Le saxophone ?
– Tout juste. Cependant, comme ça faisait un moment qu’aucune tuile ne lui était tombée dessus au propre ou au figuré, un concurrent profite qu’il a le dos tourné pour tabasser son instrument. Au point qu’il ne peut plus en jouer.
– Faudrait quand même faire quelque chose contre la violence dans les concours de musique classique, ça devient incontrôlable.
– Note que ça n’empêche pas qu’il soit encore pressenti pour une médaille d’or pour ses autres fabrications, et que le jury le snobe encore. Adolphe en a marre, et déclare que s’il est trop jeune pour l’or, il est trop vieux pour l’argent. Il décide de se casser.
– Du concours ?
– De Belgique. En 1839, il était allé à Paris pour présenter son modèle de clarinette basse à un membre de l’Académie de musique. Ce dernier avait été très impressionné, et l’avait présenté à plusieurs membres du milieu musical parisien. Adolphe se dit donc qu’il sera mieux reçu et reconnu là-bas. En outre, il a une idée derrière la tête.
– A savoir ?
– L’armée.
– Carrément, il ne veut plus faire de musique ?
– Si, au contraire. Il se dit à l’époque que le ministère de la Guerre français déplore la piètre qualité de la musique militaire à sa disposition. Il souhaite donc la renouveler, pour redonner un nouveau souffle à ses troupes, et cherche à cette fin de nouveaux instruments susceptibles d’insuffler une mâle inspiration aux braves soldats du royaume.
– Sérieux, leur priorité pour améliorer l’armée c’est la fanfare ?
– Hé, c’est important le moral.
+10% de dégâts sur zone.
Adolphe arrive donc à Paris en 1842, et invite Hector Berlioz à venir voir ses instruments. Ce dernier en tire un article très élogieux, qui paraît dans le Journal des débats. Sax est par conséquent invité à venir montrer et jouer ses instruments au Conservatoire. Il y est très bien reçu, et noue de nombreux contacts. Ils lui permettent de récolter des fonds, et d’ouvrir son propre atelier d’instruments.
– Eh ben voilà. Suffisait de passer la frontière.
– Malheureusement pour lui, on trouve aussi des jaloux en France. Ce rapide et franc succès lui attire l’animosité des facteurs déjà installés.
Vous pensiez vraiment qu’on allait se contenter d’une fois ?
Et ils vont faire de leur mieux pour lui pourrir la vie.
– Ca se traduit comment ?
– En 1843, le compositeur Gaetano Donizetti travaille sur son opéra Dom Sebastien, consacré au roi du Portugal du même nom et son expédition navale au Maroc au 16ème siècle. Il envisage d’utiliser les clarinettes basses de Sax, mais les autres fabricants font pression sur les musiciens de l’opéra avec lesquels ils ont l’habitude de travailler. Par conséquent ces derniers annoncent que si Donizetti persiste, ils refuseront de jouer. Le compositeur cède. A la grande consternation de Berlioz, qui le fait savoir sans que ça change grand-chose. Mais la grande bataille d’Adolphe, ce sera son bébé.
– Le saxo ?
– Tout juste. Sax compte sur lui pour obtenir des contrats avec l’armée. Parce que le saxophone est un instrument révolutionnaire. Il combine en effet des éléments des instruments à vent et des cuivres, et c’est…euh…bien pour faire de la musique militaire à une époque qui n’a pas encore inventé Sabaton, j’imagine. Adolphe organise une première démonstration lors de l’Exposition industrielle de 1844. Il joue caché derrière un rideau, pour que personne ne puisse lui piquer le design de l’instrument. Mais c’est l’année suivante qu’il frappe un grand coup.
– A quelle occasion ?
– L’armée annonce officiellement sa volonté de revitaliser la musique militaire, et organise par conséquent un concert le 22 avril 1845. Ce n’est pas rien, puisqu’on parle de 20 000 spectateurs.
– En effet.
– Il s’agit en fait d’un concours. Deux orchestres jouent les mêmes morceaux, mais l’un est équipé d’instruments traditionnels, tandis que l’autre utilise des pièces revues par Sax, et des saxophones. Le résultat est sans appel : le public est enthousiasmé par les créations d’Adolphe, et ce dernier obtient le contrat avec l’armée le 9 août.
– Enfin un peu de reconnaissance.
– Il ne l’a pas volé, mais ses concurrents sont outrés qu’un contrat de l’armée française soit attribué à un étranger, en plus d’être agacés de ne pas l’avoir gagné eux-mêmes. Ils constituent alors l’Association générale des ouvriers en instruments de musique, et partent en guerre contre Adolphe.
– La fameuse guerre des sax.
– Les membres de l’association mènent des campagnes de presse contre Sax, débauchent ses ouvriers, et font pression sur les musiciens avec lesquels ils sont en relation. Surtout ils se lancent dans une série de procès pour lui pourrir la vie. L’objectif n’est pas forcément de les gagner, mais d’entraîner Sax dans des procédures multiples, longues, et coûteuses. Ils vont s’avérer très doués pour ça.
– Par exemple ?
– Par exemple, ils attaquent son brevet de saxophone, prétendant que l’instrument qui y est décrit n’existe pas.
– Mais…
– Ca n’aboutit pas, mais c’est pas grave. Ils accusent ensuite l’instrument de ne pas être musical.
– Je…bon ok à la limite ça se discute, mais si on commence à faire des procès pour ça, on n’a pas fini.
On ne va pas donner de noms, mais c’est uniquement par manque de place.
Pour la suite, Adolphe est accusé d’avoir copié et modifié des concepts d’autres fabricants. Pour étayer leurs dires, les fabricants présentent ainsi à la cour plusieurs instruments que Sax aurait repris et copiés, mais les juges les déboutent.
– Bonne chose de fait…
– Hola, c’est pas fini. Etape suivante : le concept du saxophone existe déjà ailleurs depuis longtemps, Sax a copié. On présente ainsi devant le tribunal des saxos fabriqués il y a plusieurs années dans des ateliers étrangers.
– Ah, mais alors… ?
– Alors rien du tout, ce sont des saxophones qui ont été achetés dans l’atelier d’Adolphe, puis envoyés dans des ateliers étrangers pour être maquillés. La supercherie est découverte, c’est encore perdu. Du coup ils expliquent que comme Sax a déjà joué de son instrument en public à plusieurs reprises, il ne peut pas prétendre à un brevet.
– Non mais sérieux.
– C’est exactement ce que se dit Adolphe. Il en a marre. Il retire sa demande de brevet, et donne à ceux qui le souhaitent la permission de fabriquer des saxophones, sous réserve qu’ils puissent en réaliser de la même qualité sous un an.
« Alors, c’est qui le meilleur pour faire du sax ? »
Personne ne réussit à relever le défi, et il soumet donc une nouvelle demande de brevet qui est accordée le 22 juin 1846.
– Faut de la persévérance, quand même.
– Par un hasard confondant, c’est à ce moment que l’atelier de Sax prend feu, et que l’un de ses assistants se fait tirer dessus par quelqu’un qui pensait manifestement qu’il s’agissait d’Adolphe.
« Oups, désolé, je me suis trompé d’Adolphe. »
Cela dit, Sax a maintenant un brevet reconnu, et un contrat avec l’armée. Par ailleurs, il est nommé en 1847 directeur musical de la section des cuivres de l’Opéra, un poste qu’il conservera jusqu’à sa mort. Les affaires tournent. C’est alors que…
– Quoi ? Quoi encore ? C’est pas bientôt fini les emmerdes à la fin ?!
– Oh dis donc du calme espèce de vil royaliste ! En 1848 le pays a la bonne idée de se débarrasser définitivement de la sinistre engeance Bourbon et d’établir la 2ème République.
– Oui bon d’accord.
– C’est cependant une mauvaise nouvelle pour Sax. Beaucoup de ses appuis quittent le pays, et l’Association générale des ouvriers en instruments de musique en profite pour lancer avec succès une pétition afin que son contrat soit révoqué, ainsi que ses brevets pour le saxotromba (un autre instrument également destiné à l’armée, qui l’utilisera jusqu’en 1867) et le bugle à cylindres. Ce qui permet à ses concurrents d’en fabriquer aussi. Tant qu’ils y sont, ils formulent la même demande pour le saxo, mais la justice leur répondre qu’il faut pas pousser non plus.
– C’est rageant.
– Sax conteste, et après 5 ans le juge lui rend ses droits. Il oblige en outre l’Association à compenser ses pertes. Malheureusement, il est entre-temps ruiné en 1852. Notamment après que les héritiers d’un ami qui lui avait prêté 30 000 francs en aient exigé le remboursement, alors que pour lui c’était un don. Adolphe est obligé de se déclarer en banqueroute, et de fermer sa manufacture.
– Y’a de quoi être dégoûté.
– Indubitablement, mais on parle d’Adolphe Sax, le gars qui a une certaine expérience de l’adversité. Il réussit donc à se refaire en étant nommé fabricant officiel d’instruments pour les troupes de la résidence de l’empereur en 1854. Il peut alors rouvrir son atelier. Et en 1857, le Conservatoire ouvre un cours de saxophone, et qui dit élèves dit commandes pour l’atelier.
– Et ?
– Et quoi ?
– Tu vas pas me faire croire que ça y est c’est bon, il n’a plus de problème, tout roule. Ils lui font quoi, maintenant, les gars de l’association ?
– Dans l’immédiat, ils continuent à saisir le moindre début de prétexte pour lui intenter des procès. Et dès qu’un de ses brevets tombe, il se précipite pour fabriquer l’instrument en question.
– Parce qu’il y en a beaucoup ?
– Plutôt, oui. Le saxophone n’était que le premier d’une série de 7 cuivres destinés à révolutionner la musique militaire, et qui comptait notamment le saxotromba, le saxhorn, et le saxtuba.
– Tout plein de jouets saxuels.
– Exactement. Cependant, dans l’immédiat, Adolphe a surtout des soucis avec sa lèvre.
– Sa lèvre ? Qu’est-ce qu’elle a, il ne peut plus jouer de la clarinette ?
– Eh bien non. En fait en 1859 il ne peut même plus s’alimenter normalement, parce qu’il a développé une tumeur. Aussi, en passant, son fils est mort en 1858.
– Non mais c’est pas vrai.
– Pour ce qui est de sa maladie, beaucoup de médecins le condamnent, tout simplement, et les autres proposent comme seule solution une procédure chirurgicale qui aurait conduit à l’ablation d’une bonne partie de la mâchoire et de la lèvre.
– Super choix.
– Un médecin alternatif, le Dr. Vries, lui propose un traitement expérimental, à base d’herbes secrètes venues d’Inde. Adolphe choisit l’option médicale. Et en 1860, la tumeur a disparu.
– Vraiment ?
– Oui, vraiment. Et pour le coup y’a pas de rechute, d’effets secondaires, rien. Adolphe Sax est effectivement débarrassé de sa tumeur. Il fait alors la promotion de Vries, mais l’Académie de médecine proteste vivement. A partir de là, Adolphe jouit d’un succès international grandissant, tout en continuant à faire face à l’hostilité et aux recours de l’Association.
– Foutus facteurs…
– En 1867, sans doute parce qu’il a maintenant un âge respectable, Adolphe Sax obtient enfin une médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris. Mais en1872, il publie dans La Musique des Familles un appel au public dans lequel il raconte comment ses concurrents ont tout fait pour lui pourrir la vie depuis près de 30 ans. Il souligne notamment qu’il a pour ainsi dire créé l’industrie de la fabrication d’instruments en France, et l’a portée à des niveaux inédits. Il a apporté de nombreux emplois et suscité des vocations de musiciens, mais ce sont surtout ses concurrents qui en ont profité. A la suite de quoi beaucoup de figures du milieu musical mènent une campagne pour qu’une pension publique lui soit allouée, ce qu’ils obtiennent.
– Attends, je le fais : néanmoins…
– Néanmoins, il subit sa deuxième banqueroute en 1873. Par ailleurs, la classe de saxo du Conservatoire est supprimée après 1870, et ne sera réinstaurée qu’en 1942. Faut dire qu’il perd en outre un de ses principaux soutiens avec Napoléon 3.
– Oui, alors musicalement il était manifestement très doué, mais pour ses choix politiques…
– Tu sais, je suis pas sûr que le sax et la politique fassent bon ménage.
« Je suis Bill Clinton et j’approuve ce message. »
En outre, dans les années 60 plusieurs de ces brevets tombent, ce qui permet aux concurrents de fabriquer les instruments en question. Sachant qu’après la décision de 1854 l’Association a continué à contester les jugements, et que du coup Sax ne verra jamais la couleur des réparations/compensations qui lui étaient promises. En conséquence de quoi, il réussit le coup du chapeau avec une troisième banqueroute en 1877.
– Ah mais ça il n’était manifestement pas du genre à se laisser abattre.
– Pour le moins. A noter qu’en 1876 il crée un instrument pour Wagner, à savoir le tuba wagnérien, pour jouer le thème du Valhalla de l’Anneau de Nibelungen.
« Tant qu’on y est, vous n’auriez pas aussi un gros engin volant pour la Chevauchée des Valkyries ? »
Sinon, au rayon des inventions qui n’ont jamais vu le jour, Adolphe avait aussi imaginé un orgue géant, qu’il voulait construire dans une colline proche de Paris, et que toute la ville pourrait entendre.
– Ah oui, géant.
– Dans le même ordre de grandeur, à force de faire dans la musique militaire, il avait aussi conçu un mortier théoriquement capable d’envoyer des obus de 250 kg. Qu’il avait évidemment baptisé le saxocanon.
– Moins inspiré pour trouver des noms originaux, quand même.
– On peut pas être doué partout. En dépit de toutes ses avanies, Adolphe Sax atteint l’âge de 79 ans, et s’éteint à Paris en 1894. Quelques décennies avant que sa principale création devienne véritablement populaire.
– C’est embêtant d’être précoce quand il s’agit de sax.
2 réflexions sur « Sax education »
« Le saxophone n’était que le premier d’une série de 7 cuivres »
En fait c’est un instrument à vent (il a une anche en bois) ^^
Gazette des tribunaux du 05 Janvier 1860 : Minutes du procès du Dr Vries, ou monsieur Sax dépose :http://data.decalog.net/enap1/Liens/Gazette/18600105.pdf