Têtes pensantes

Têtes pensantes

 – On n’a pas déjà tout dit sur le sujet ?

– Ben c’est un gros sujet quand même. 700 kilos de métal et bois pour 4 mètres de haut, ça ne se rate pas facilement. Surtout vu la silhouette du truc : ça fait 40 ans qu’on l’a envoyée au rencart et tout le monde la reconnaît encore au premier coup d’œil.

– Mouais. Mais bon on a parlé de bourreaux, on a parlé de triples exécutions, on a parlé des alternatives plus ou moins foireuses… T’en as encore sous le couperet avec la guillotine ?

Le poignard des patriotes, s’il vous plait.

– Parfaitement. Un fleuron de l’ingénierie française, je te signale. Rapide, pratique, précis, égalitaire… Un vrai progrès de l’humanisme et des Lumières.

– Oui oui, on sait, une peine identique pour tous les criminels quel que soit leur rang social, sans souffrance physique inutile, la mort en un clin d’œil, vite fait bien fait…

– … Alors…

– Alors quoi ? C’est toi qui m’en a fait des caisses sur le fait que quitte à tuer des gens légalement, ça restait la meilleure des manières d’exécuter quelqu’un avec un minimum d’égards.

– Disons que le débat n’est pas tout à fait tranché sur un point précis.

– … Tranché, hein ?

– C’est dimanche. Mais bref, oui : je maintiens que sur le papier et dans des sociétés où la peine de mort était encore pratiquée, la guillotine était ce qu’il fait bien appeler un progrès sur le plan technique comme sur le plan théorique.

– Rappelle-moi pourquoi ?

– Avant 1789, ça pouvait être pittoresque, la peine capitale. Dans l’absolu et même dans une société d’ordre, tout le monde était concerné, particule ou pas, clergé ou pas.  Mais disons que la façon de quitter ce monde pouvait varier salement.

– Quand tu dis salement…

Non mais vraiment salement.

– Je veux bien dire salement. L’exécution elle-même variait en fonction de la nature du crime commis, de ta naissance, des circonstances aggravantes… Pour faire court – haha – on n’exécutait pas un marquis comme un gueux, ni un faux-monnayeur comme un voleur de grand chemin ou une empoisonneuse. La Voisin a fini brûlée vive et Louis Mandrin a été roué, tandis que le chevalier de La Barre, a eu droit à un coup de sabre moins douloureux et plus rapide. Mais l’exemple le plus frappant de cette différence de traitement, c’est le régicide, crime des crimes sous l’Ancien Régime. On reviendra un  jour sur la mort de Ravaillac, mais au beau milieu du 18e siècle, on faisait toujours dans le spectaculaire et Robert-François Damiens en sait quelque chose, il a été écartelé place de Grève, auteur d’une tentative de régicide sur Louis XV. Et ça a été moche. Mais moche, mon pauvre, si tu savais.

– Je vais savoir, c’est ça ?

– Bien entendu. La peine prévoyait que Damiens serait je cite « tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le dit régicide, brûlée au feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l’huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et soufre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent ».

– Sympa.

– Oh c’était les réjouissances initiales, ça, mais ça un peu traîné. Quand il a fallu en venir à l’écartèlement proprement dit, après toute cette histoire de tenailles et de plomb fondu, il a fallu que les bourreaux s’y reprennent à 60 fois pour réussir à le démembrer.

« Bad day. »

– Pardon ?

– Damiens était costaud, que veux-tu que je te dise, et les cavaliers chargés de la sentence étaient bourrés comme des coings, sans doute pour réussir à tenir le coup.

– Mais c’est horrible.

– C’est la logique de la loi pénale sous l’Ancien Régime : grand crime, grand châtiment, la souffrance comme expiation et comme message, etc. – si ça te tente, des gens très bien ont écrit des trucs supers sur le sujet. A la Révolution, tout change.

– On abolit la peine de mort, c’est ça ? Je déconne.

– On a failli, figure-toi, en mai 1791 : Saint-Fargeau a déposé un projet de loi au cours du premier débat parlementaire de l’histoire consacré au sujet. Et il y avait de farouches opposants à la peine de mort, à commencer par… Robespierre.

– Robespierre était opposé à la peine de mort ?

– Marrant, hein ? Mais de mai à octobre, le débat change vite de nature. On oublie l’abolition pour se concentrer sur la manière : la peine capitale est maintenue avec deux nuances majeures. La première, c’est une certaine standardisation, si on ose dire : terminées les prérogatives de la noblesse, la loi pénale et l’exécution sont les mêmes pour tous. La seconde, c’est qu’on en finit avec les supplices : la peine capitale n’est pas appliquée pour faire souffrir mais pour tuer vite et sans douleur. La peine de mort ne doit plus être plus que « la simple privation de la vie » par décapitation. Reste à savoir comment.

– Ben la hache ou l’épée, ça ne marche pas ?

– Disons que t’as intérêt à tomber sur un bourreau qui connaît son affaire, parce qu’on ne découpe pas un cou humain comme ça. Je peux te donner quelques exemp…

– Merci, ça ira.

– Grand sensible, va. C’est là qu’entre en scène un député qui se pique de philanthropie, le docteur Guillotin, qui emmerde tout le monde depuis ans avec un engin conçu par un chirurgien, le docteur Antoine Louis, à qui la guillotine doit d’ailleurs un de ses surnoms, la Louison. Avec sa machine, lance Guillotin, « je vous fais sauter la tête en un clin d’œil, et vous ne souffrez point. La mécanique tombe comme la foudre, la tête vole, le sang jaillit, l’homme n’est plus ».

– La mort instantanée.

– Et sans souffrances physiques.  C’est un certain Pelletier qui a eu l’honneur de tester la nouvelle machine par une belle après-midi d’avril 1792, lorsque sa tête fut la première à « bénéficier » du nouveau Code pénal, dont le célèbre premier article stipule que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ». Tout fonctionne parfaitement, au grand dam de la foule qui trouve que ça va beaucoup trop vite.

– Ben c’est l’idée, que ce soit instantané.

– C’est l’idée, mais est-ce que c’est si vrai ?

– ENFIN MAIS ON FAIT LITTERALEMENT SAUTER LA TÊTE DES GENS.

– Oh oui. On a aussi fait aussi sauter la tête des canards dans toutes les cours de ferme du pays pendant des siècles, et pour l’avoir vu de mes yeux vu, je te promets que ça n’empêche pas le canard de courir vachement vite pour un cadavre.

– Mais t’es en train de me dire quoi ?

– Que la question du caractère instantané et sans souffrance de la mort des condamnés va rapidement agiter le monde judiciaire, avant de virer à la polémique entre médecins. Que la mort soit rapide, c’est une évidence – mais rapide COMMENT ?

– Attends, il y aurait une forme de survie de la tête après le passage du couperet ?

– C’est bien le problème, et ça devient un sujet de débat le 17 juillet 1794, après l’exécution sur l’actuelle place de la Concorde de Charlotte Corday, condamnée pour avoir poignardé Marat. Un valet du bourreau, cédant à la colère, saisit la tête tranchée de la jeune femme et la brandit face à la foule après l’avoir giflée. Un contemporain affirme que « les joues se couvrirent d’une rougeur qui frappa tous les regards ».

– Eurgh.

– L’épisode, qui fait scandale, lance un débat enflammé sur l’état de conscience de Charlotte Corday dans les secondes qui suivirent l’exécution. Pour certains de contemporains, si Charlotte Corday a rougi, c’est de honte et d’humiliation – autrement dit, elle était encore consciente après la chute du couperet…

– Attends, mais c’est possible ?

– Qu’une forme d’intelligence puisse demeurer après une blessure aussi violente et brutale qu’une décapitation ? La controverse est en tout cas lancée en 1795 : un célèbre anatomiste allemand, Samuel Sömmerring, qualifie la décapitation de « genre de mort horrible », arguant que « le sentiment, la personne, le moi » reste vivant quelques instants dans la tête détachée du corps – à la clé, la perspective assez horrifiante d’un supplice mental et psychique d’un nouveau genre, quand la Révolution avait promis l’inverse. Pire : Sömmerring affirme que ce laps de temps peut aller jusqu’à… un quart d’heure. De quoi trouver le temps long, hein ?

De fait.

– Non mais c’est n’importe quoi. Hein ? C’est n’importe quoi, dis ? Il n’y a pas eu des milliers de gens qui ont eu conscience pendant plusieurs secondes que leur tête était au fond du panier, séparée du reste ?  

– La querelle ne fait que commencer. Le médecin allemand est loin d’être isolé. De nombreux confrères lui apportent leur soutien. Beaucoup disent avoir vu les lèvres des têtes coupées bouger, et Heinrich von Leveling a affirmé qu’un condamné avait fait sous ses yeux d’atroces grimaces à un homme à qui s’amusait à tripoter sa moelle épinière, mise à nu par le couperet.

– MAIS ENFIN va chercher une serpillère, je ne réponds plus de rien.

– Le père d’Eugène Sue, Jean-Joseph Sue, fait également partie des praticiens convaincus que « la tête coupée conserve la perception de l’exécution et l’arrière-pensée de son supplice ».

– Bordel mais si c’est vrai, c’est atroce.

– Oui, hein ? Comme tout ça intervient un moment où la guillotine fonctionne à tour de bras, ça fait un peu de boucan en Europe, où le camp aristocrate saute évidement sur l’occasion de taper sur les Révolutionnaires. Très vite, les opposants de Sömmerring répliquent : un anatomiste allemand, Georges Wedekind, estime que l’effet de la guillotine cumule deux facteurs majeurs de perte de conscience : une hémorragie massive et une compression du cerveau. Un médecin parisien, le docteur Lepelletier, ajoute un troisième paramètre : la disparition de la respiration. Bref, pour eux, il n’y a pas de débat. La section simultanée des artères, de la trachée et de moelle épinière provoque une syncope instantanée et définitive.

– Ouf. Mais… Les mouvements des lèvres ou des yeux ?

– Pour eux, il s’agit de simples réflexes. Une « contractilité musculaire résiduelle » pour être précis. Si la vie subsiste encore quelques secondes, c’est une vie sans connaissance, donc sans souffrance physique ou psychique. Pierre-Jean-Georges Cabanis, un anatomiste fameux, invite ainsi ses confrères à ne pas confondre sensibilité et conscience : « les mouvements convulsifs ne prouvent ni douleur, ni sensibilité ; ils dépendent seulement d’un reste de faculté vitale que la mort de l’individu, la destruction du moi n’anéantit pas sur le champ dans ces muscles et dans leur nerfs ».

– Bon ben fin du débat.

– Tu parles. Leurs adversaires répliquent immédiatement que le coup des mouvements réflexes pour le reste du corps, très bien, allons-y – mais pour la tête, siège d’un cerveau qui n’est pas touché par la guillotine ? C’est nettement moins certain. Cette distinction entre sensibilité et conscience revient tout au long du 19e siècle sous toutes ses formes, médicale, éthique… Et ce n’est pas fini, d’ailleurs. En fait, on touche à la définition même de la mort et si tu crois que la question de la conscience est terminée, tu te fourres le doigt dans l’œil. Aujourd’hui encore, on débat toujours des degrés de conscience et de sensibilité des patients en état végétatif, avec toute l’émotion que ça suppose. A la fin du 18e siècle, personne ne conteste qu’il subsiste une forme de vie dans la tête d’un individu décapité, pendant quelques instants. C’est la question du degré de conscience, qui fait débat.

– Argh.

– La question, c’est de déterminer la nature de ce qui survit dans une tête qui vient d’être tranchée. Qu’est-ce que la mort, quand vient-elle, et de quelle mort parle-t-on ? La mort de la conscience, la mort de la capacité à ressentir ou à penser ? La mort biologique ? La disparition de l’âme, concept encore vu comme une évidence pour bien des croyants de l’époque, médecins compris ? Et si l’âme existe, se loge-t-elle dans le cerveau ?

– J’ai mal au crâne.

– J’ai un remède tout trouvé, si tu veux.

– C’EST MACABRE JEAN-CHRISTOPHE.

– Merci. Bref, en plein 19e siècle, la question agite toujours le débat public et un texte célèbre en témoigne : Le dernier Jour d’un condamné, de Victor Hugo, publié en 1829. Dans ce monologue qui décrit les pensées d’un homme qu’on va exécuter quelques heures plus tard, Victor Hugo – opposant notoire à la peine de mort – fait dire ceci à son personnage, avec l’ironie du désespoir. « Et puis, on ne ­souffre pas, en sont-ils sûrs ? Qui le leur a dit ? ­Conte-t-on que jamais une tête coupée se soit dressée sanglante au bord du panier et qu’elle ait crié au peuple : cela ne fait pas de mal ! Y a-t-il des morts de leur façon qui soient ­venus les remercier et leur dire : c’est bien inventé. Tenez-vous-en là. La mécanique est bonne… »

– Hugo, c’est une chose, mais les médecins ?

– Le débat continue de faire rage et les expériences aussi.

– Les pardon ?

– Ben on exécute moins qu’en pleine Terreur, mais assez régulièrement. Ce serait dommage de laisser perdre.

– Je.

– En 1885, un médecin, Jean-Vincent Laborde, imagine une expérience qui sent bon son petit docteur Frankenstein. Il veut récupérer une tête de décapité juste après la chute du couperet pour procéder à quelques petites expériences

– Heureusement, personne ne l’a autorisé à faire ça vu que c’est absolument infâme et que je viens de perdre 10 points de santé mentale rien qu’à imaginer le truc.

– Alors ça coince à Paris, mais pas à Troyes, où le maire de la ville l’autorise à récupérer rapidement la tête d’un meurtrier du nom de Gagny. Sept minutes après la chute du couperet, Laborde reçoit la tête de Gagny.

– C’est trop gentil, les gars, fallait pas. Et lui fait quoi, au défunt ?

– Tu vas aimer. L’idée, c’est de lui placer des électrodes directement dans le cerveau après avoir fait un trou dans le crâne au vilebrequin. Ensuite, on stimule la tête en lui balançant le sang d’un « chien vigoureux » dans la carotide gauche avant de la transfuser avec du sang de bœuf « convenablement chauffé » dans la carotide droite.

– Tu déconnes ?

– Pas une seconde. Le compte-rendu précis a été dûment publié et on sent que ce pauvre Laborde a galéré.

– Oh minou.

– Ben le couperet était mal aiguisé, ce qui a massacré les tissus mous : il lui faut dix bonnes minutes pour localiser les carotides, profondément rétractées dans ce qui reste du cou de Gagny.

– On a d’autres serpillères quelque part ?

– Mais Laborde s’acharne. Dix minutes plus tard, il constate que le visage du défunt, alimenté par du sang animal, s’empourpre visiblement. Les impulsions électriques, elles, déclenchent des réactions faciales réflexes, dont de spectaculaires contractions de la paupière et du sourcil et quelques claquements de mâchoire…

– MAIS BORDEL JEAN-CHRISTOPHE.

– … qui rendent l’expérience tout à fait sympathique à imaginer. Et Laborde a réussi à obtenir ces résultats pendant plus d’une quarantaine de minutes…

– IL SUFFIT.

– Oui, on espère vraiment pour Gagny que toute forme de conscience ait été éteinte à ce moment-là, parce que dans le cas contraire, ça ferait passer les pires horreurs de Lovecraft pour une gentille comédie musicale de Noël.

« HOHOHO. »

– Et on a arrêté de jouer avec la tête des gens, à un moment ?

– Oh oui, mais plus tard. 25 ans après Laborde, c’est au tour du médecin en chef de l’Hôtel-Dieu d’Orléans, le docteur Beaurieux, de s’y coller avec la bénédiction du procureur général. Beaurieux passe carrément un accord ante mortem avec un condamné, Henri Languille, condamné pour avoir tué un tavernier pour 165 francs, une montre en argent, une paire de chaussures et quatre bouteilles de vin.

« La thune et la montre, ça pouvait passer. MAIS LE VIN ? A mort. »

– Ecoute ça se défend, comme motif.

– Le 28 juin 1905, C’est Anatole Deibler en personne qui décapite Languille, dont les derniers mots sur cette terre consistèrent à traiter les bourreaux et l’assistance de « tas de paysans ». Le Matin, dans le compte-rendu du lendemain, écrit : « À cet instant, nous nous précipitons tous vers le seau où la tête vient de choir (…) Le Dr Beaurieux a, entre les mains, la tête décapitée. Languille ! crie-t-il, Languille ! Nous demeurons stupéfiés. Les paupières viennent de se soulever. Et les deux yeux pleins de vie encore, fixent longuement ceux du Dr Beaurieux, puis les paupières retombent. Languille ! crie une deuxième fois le praticien. De nouveau, les paupières se soulèvent et les yeux fixent encore ceux du médecin. Elles se referment et pour la troisième fois, le docteur Beaurieux appelle : Languille ! Languille ! Mais cette fois les paupières restent closes, définitivement ».

– C’était quelque chose, la vie dans la PQR en 1905.

– Pour être franc, les auteurs ont peut-être enjolivé cette histoire qui provoque pourtant un joli petit scandale, à un moment où le débat fait à nouveau rage autour de l’abolition de la peine de mort. C’est en tout cas la ligne de défense du procureur, qui a tout foutu sur le dos de la presse, mais pas celle du Dr. Beaurieux : s’il nie avoir pris dans ses mains la tête du condamné, il écrit ceci : « Je vis alors les paupières se soulever lentement, sans aucune contraction spasmodique. J’ai eu affaire à des yeux bien vivants qui me regardaient. Le tout a duré de vingt-cinq à trente secondes ».

– Et là, c’est bon, on a arrêté les horreurs ?

– Avec des êtres humains, oui.

– Comment ça, avec des êtres humains ?

– Ben en 2016, une équipe de l’Institut du cerveau Donders pilotée par Clementina van Rijn a repris la question dans le cadre d’une étude sur des rats, décapités sous électroencéphalogramme (EEG).

– Alors je ne juge pas mais POURQUOI ENFIN.

– Pour déterminer si la décapitation est un moyen éthiquement défendable d’abattre des animaux.

– Je… D’accord. Je suppose que ça se justifie. Et ?

– Ben je n’ai pas de bonnes nouvelles. Les neuroscientifiques ont bel et bien observé des ondes électriques de « conscience » qui diminuent rapidement après la décapitation, mais pas immédiatement – environ quatre secondes, avant leur disparition totale passées 17 secondes. La conscience subsiste bel et bien quatre secondes, en tout cas chez le rat. Alors chez l’homme… Disons qu’en l’état, on ne sait pas. Mais qu’il y a tout de même une chance que certains condamnés aient vécu une expérience légèrement surréaliste pour leurs dernières secondes.

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